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  • 05/12/2022

  • 05/12/2022

Au programme de ce jour : la Mission d’Orient, la formation des religieux et la postulation de la cause du Père d’Alzon

Fil rouge n°6

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Après l’escapade dominicale nous reprenons notre travail. Au programme de ce jour : la Mission d’Orient, la formation des religieux et la postulation de la cause du père d’Alzon. Encore la Mission d’Orient pouvez-vous dire ! Mais depuis que Pie IX a béni les œuvres d’Occident et d’Orient du père d’Alzon, nous cherchons par tous les moyens à rester fidèles à notre vocation pour l’unité et l’œcuménisme. Alors que nous sommes fragiles dans nos implantations (7 communautés dans 6 pays) nous espérons renouveler notre présence par des renforts de diverses provinces. Récemment à Bucarest (Roumanie), du 26 au 30 octobre, a eu lieu une session sur notre Mission d’Orient. Les frères et sœurs qui y ont participé se sont faits les porte-parole d’une forte conviction : « l’Assomption a besoin de la Mission d’Orient ; la Mission d’Orient a besoin de l’Assomption ». Il est nécessaire de « soutenir et de soigner ce qui existe », mais aussi de « faire preuve d’audace et d’espérance ». Coïncidence heureuse, alors que notre frère Thomas Aholou attend depuis plusieurs mois son visa d’installation en Turquie, nous apprenons aujourd’hui qu’il est enfin délivré. Un petit signe du père d’Alzon probablement. Mais notre effort doit se poursuivre pour mieux faire connaître cette mission et pour renouveler notre apostolat. Certains plus téméraires envisagent même comme possible une fondation en Ukraine. Pourquoi pas Odessa ?

Le thème de la formation a permis au Secrétaire général à la formation de nous faire le bilan de la session des formateurs qui a eu lieu en juin dernier. Un important document en vue du chapitre général a été rédigé dont nous avons pris connaissance. Des propositions sont faites pour notamment faire grandir la « fibre missionnaire » à l’Assomption. Il s’agit de donner le goût de l’aventure missionnaire aux jeunes assomptionnistes. Certes nous appartenons tous à une congrégation internationale, mais faut-il encore être disponibles pour répondre aux urgences apostoliques de l’Assomption. Cela demande un temps de préparation et aussi une formation adéquate. L’apprentissage des 3 langues de la congrégation reste sur ce point une priorité à laquelle il ne faut pas se soustraire. Les membres du CGP ont pris le temps pour réfléchir aux orientations que pourrait prendre le 34ème chapitre général dans le domaine de la formation. Nous avons évoqué le développement des CIFA, le renforcement des équipes de formateurs, l’importance de l’apprentissage du charisme alzonien et augustinien, etc.

Pour terminer notre journée de travail, le Père Vincent Leclercq, qui est non seulement le Secrétaire général à la Formation, mais aussi le postulateur, est revenu pour nous dresser le panorama du travail réalisé par la postulation depuis une dizaine d’années. Tout dernièrement, il a animé une rencontre à Nîmes, discuter avec l’évêque et relancé les travaux du Secrétariat de la cause. Vincent préconise de travailler dans trois directions principales : 1) diffuser la figure du père d’Alzon le plus largement possible autour de nos réalités communautaires et apostoliques 2) d’approfondir la connaissance de notre fondateur par ses écrits et sa pensée 3) de solliciter la grâce de guérison et le soutien dans les épreuves par l’intercession du père d’Alzon. Un beau programme qui demande la mobilisation de toute l’Assomption : les frères, les sœurs, les laïcs et les communautés.

La journée se termine sous le regard paternel de notre bien-aimé fondateur et l’espérance de son soutien.