Nouvelles
  • 03/12/2021

  • 03/12/2021

Jour 3 – Un rythme plus calme…

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La matinée de ce vendredi 3 décembre fut consacrée à l’échange (par binôme) entre provinciaux ou avec le supérieur général. En ce qui concerne les provinciaux, ce fut notamment l’occasion de partager des nouvelles de nos frères transférés d’une province à l’autre, d’évoquer d’autres transferts envisageables, mais aussi d’aborder divers types de collaborations possibles : volontariat, visites fraternelles, soutien matériel…

L’après-midi nous avons pris le temps de nous arrêter à la question des archives de congrégation, grâce à l’intervention très passionnante et compétente du P. Patrick Zago, archiviste de la Province d’Europe depuis 16 ans. Nous avons appris, entre autre, que le rôle du secrétaire d’une province (ou d’une vice-province, d’une région, d’un vicariat) est essentiel, et qu’il est le premier artisan des archives. C’est lui qui doit collecter d’une façon précise, ce qui caractérise la vie de la Province : Les actes des divers conseils ; Les actes du provincial ; Les grands événements de la Province ; La vie des communautés (leur histoire, les contrats divers, les actes de propriété, les chapitres locaux, les grands événements de la communauté) ; Les revues de la Province… Il veille enfin à ce que chaque dossier de religieux possède les papiers officiels nécessaires.

L’archiviste ensuite doit organiser tous ces documents, sachant que les dossiers des religieux vivants sont obligatoirement dans le bureau du provincial ou du secrétaire provincial (et qu’ils ne sont pas en libre accès pour l’archiviste) ; mais que les dossiers des religieux défunts, ou ayant quittés la congrégation, passent du côté des archives. L’archiviste doit donc collecter les documents, les classer, les conserver, les valoriser. Il faut savoir enfin que les archives sont constituées de document de toute nature : comme des comptes-rendus, des lettres, des livres, des dessins, des photos, des films, mais aussi des tableaux, des statues, des médailles, des objets divers sans oublier les supports numériques… Tout ce qui peut avoir une valeur historique, pécuniaire ou affective… Le temps trop bref consacré à cette question a permis aux provinciaux et vicaires de mieux comprendre l’enjeu des archives et l’importance de les constituer aux mieux surtout dans les nouvelles réalités de notre congrégation. Un petit parcours de formation va donc être organisé d’ici quelque temps à un public plus large, en visant en premier lieux les intéressés à savoir : les secrétaires, les archivistes et tous ceux susceptibles de s’investir en ce domaine… À suivre donc…